top of page

GPS en moto - Chapitre I

Un peu d'histoire ...

Pour commencer je vais évoquer l'ancêtre du GPS ... je veux parler du bout de papier griffonné ou imprimé, (éventuellement dans une pochette plastique), puis scotché sur le réservoir de la bécane. Il y avait aussi le top du top dont les pages étaient assemblées en rouleaux pour être montées puis lues à partir d'un engin astucieusement élaboré comme celui-ci ...


ROYAL ENFIELD

Selon le rédacteur, l'itinéraire y était plus ou moins détaillé ... les plus sophistiqués étaient agrémentés du kilométrage partiel et total, de jolis pictogrammes et autres indications complémentaires ... des GPS à pédales quoi !...


Le genre de truc dont tu te servais pour "conduire" une sortie moto entre copains. Tu te faisais chier pendant des jours à faire des "recos" sur le terrain si tu voulais passer par des endroits que nos services des ponts et chaussés avaient oublié de matérialiser par des panneaux indicateurs !...

A l'époque et depuis la nuit des temps, il existait aussi une version simplifiée pour un usage solo dont je me suis quasiment toujours servi. C'était le bout de papelard évoqué plus haut sur lequel ne figuraient que le nom des villes, des villages ou lieux dits et quelques fois le numéro des départementales … Il suffisait d'une petite préparation sur le coin d'une table avec la carte Michelin, le suivi des routes jaunes (départementales), le relevé des communes traversées, le listing façon courses au Supermarché du coin et roule ma poule.


C'était alors le meilleur moyen d'aller d'un point à un autre en évitant les routes à grande circulation et autres nationales ... à contrario et à moins de trimballer une brouette de cartes d'état-major, c'était aussi la façon la plus radicale de passer en plein milieu des agglomérations et à côté de sites remarquables perdus dans la nature ...


Voilà pour ce qui est de la petite histoire ...


Alors comment en suis-je venu à cet instrument futuriste ... si, si, à l'époque il l'était ... futuriste !...


il suffit de lire ou relire cet article (ici) pour suivre mon cheminement et vous y découvrirez un principe de base ... ne jamais faire confiance à la gamine pour "calculer" une route sympa ... enfin comme moi je les aime avec ma Royal Enfield dont la vitesse de pointe n'excède pas le petit 90 ...


L'aiguille du compteur étant d'ailleurs plus que généreuse dans ses approximations, c'est dire la vitesse réelle à laquelle je me balade ...


La mienne de copine dans le "petit boitier" s'appelle Catherine et tout ce qu'elle sait bien faire, c'est de calculer un itinéraire des plus rapides ... seule concession, elle le fera en évitant ou pas les autoroutes (mais pas les nationales). Il y a bien une option "au plus court" mais cela ne suppose pas forcément que ma copine choisira un parcours agréable et puis les trois ou quatre fois où j'ai fait appel à ladite option, elle a fini par me faire atterrir au milieu d'une basse-cour ou dans un cul de sac.


La cour de ferme, ça peut être sympa et il m'est arrivé d'y faire de chouettes rencontres mais le cul de sac, la nuit, en pleine campagne avec une Bullet ça peut encore aller mais avec une "enclume" ça peut devenir vite chiant.


Donc pour les inconditionnels du "je laisse tout faire à JeanJean" et c'est lui qui trace ma route ... circulez, y'a rien à voir !...


Pour les autres, merci de me suivre au : GPS en moto - Chapitre II




Article à l'affiche
Articles Récents
Archives
bottom of page